Ads Top

Je n'étais pas revenu au National Stadium de Singapour depuis que j'y avais gagné un magnifique ventilateur lors des épreuves des tirs au but sur Kinect. N'ayant pu convaincre Miss S. de m'accompagner voir un match de gala amical entre les équipes de foot du Brésil et du Japon, j'y suis allé avec un copain de longue date (un ex-codo de Louisiane de la promotion 2006 comme nous... eh oui, ça ne nous rajeunit pas !) installé aussi à Singapour et qui accessoirement aime bien le foot puisque nous sommes coéquipiers de futsal en semaine.

Bref, on se donne rendez-vous à 17h30 au MRT (métro) direction la circle line pour rejoindre l'arrêt Stadium 15 minutes plus tard.


Et déjà la bouche béante du stade avale les 55000 spectateurs (soit 1% de la population de la singapourienne qui est allé voir un match de pousse-ballon !).


Et je comprends mieux maintenant l'utilité du toit pour garder la fraicheur. Sous chaque rangée de gradins se trouve une bouche d'aération qui souffle de l'air climatisé. Rien à voir avec les 15° du Superdome de New Orleans ou d'une salle de cinéma singapourienne mais tout de même suffisamment frais pour ne pas ressentir les 35° et les 80% d'humidité. Et encore, c’était grand ouvert derrière nous. Quand on vous dit que si tout le monde consommait de l'énergie comme à Singapour, il faudrait 4 planètes !



On aperçoit au loin la méga star de la selaçao s'échauffer. Oui oui Neymar, c'est bien lui qui a été miraculeusement absent (suite à une blessure au dos) lors de l'humiliante défaite 7-1 en demi-finale de la dernière coupe du monde contre la mannschaft !



Les fans et les écrans géants sont en place. La musique est à fond dans les décibels même si l'ambiance est  mou du c..  très "asiatique". Les joueurs sont chauds. Le match peut commencer...



Au bout d'un gros quart d'heure, Neymar ouvre le score ! A la grande joie de la majorité du stade venue uniquement pour le voir, tout comme le joyeux drille singapourien placé juste devant moi qui exulte et m'empêche même de revoir le ralenti sur l'écran géant ! Car bien sûr, le but s'est déroulé de l'autre côté dans les buts opposés...


A la mi-temps, le spectacle à l'américaine à la japonaise avec des cheerleaders pas plus hautes que 3 pommes qui s'agitent frénétiquement devant deux gogoles adultes qui agitent les drapeaux à la façon Collège fou fou fou !

La suite du match, ben vous pouvez le regarder dans le résumé en vidéo ci-dessous en V.O. que seuls nos copains de Curitiba pourront comprendre. Bon alors, je vous résume : Neymar est venu à Singapour, il a marqué 4 buts et les spectateurs en ont eu pour leur argent. Je crois que ça s'appelle un hat-trick, même au delà de 3 buts. Hmmm pas sûr...





Et puis ensuite un peu avant la fin de la deuxième mi-temps, le public a scandé :

"We want Kaka !!! We want Kaka !!!"

Non pas que les spectateurs aient eu tous simultanément un désir irrépressible d'aller aux toilettes mais juste qu'il voulait voir sur la pelouse l'ex-star maintenant vieillissante des Galactics du Real Madrid qui s'échauffait sur le côté.

A la fin du match, tout ce beau monde est bien rentré sagement chez lui. On a eu un peu peur en voyant plus de 50 000 personnes se diriger vers les parkings et surtout vers la bouche de métro.


Mais n'oublions que nous sommes à Singapour. Tout est bien organisé et tout le monde est discipliné... Et puis c'est impressionnant comme le métro a avalé toute cette foule. Sans même devoir attendre la rame suivante, on monte dans le premier métro et 20 minutes plus tard, nous voilà assis devant un bon Mac Do bien diététique et prêts à aller au lit. Bref, un bon hamburger, pas de file d'attente interminable et 4 buts de Neymar... que demande le peuple ?
Fourni par Blogger.